Belgique, pompier de Bruxelles 1825

En l'an 1800, un service d'incendie, fort de 100 hommes, est créé par le Conseil communal de Bruxelles. Outre les tâches de lutte contre l'incendie, il est également responsable du maintien de l'ordre dans la ville de Bruxelles. Les pompiers de l'époque sont armés.

Cette figurine a été réalisée d'après une estampe de l'époque. La tenue portée, sera vraisemblablement remplacée en 1842. Le casque à la romaine, qui provoquait des blessures à la tête en cas de chocs, disparaîtra au profit d'un casque beaucoup plus léger en cuir battu, qui n'était porté qu'en cas d'incendie.

Cette figurine est une pièce unique. Elle a été créée à partir de deux pièces J.-P. Feigly

France, pompier tenue de ville 1826

Depuis 1822, les sapeurs portent le pantalon de drap. Vers 1826, le ministre de la guerre, informé que les militaires portent souvent leur pantalon réglementaire avec leur tenue civile, décida d'ajouter un passe-poil avec la couleur de l'arme. Pour les pompiers, il fut rouge. C'est de 1826 que date ce passe-poil toujours porté par les pompiers français de nos jours.

Ce sapeur est de repos et s'élance dans la rue pour aller retrouver sa belle. La tenue de ville comprenait le bicorne, avec le pompon de la couleur de la compagnie et le sabre briquet. L'hiver, elle était complétée par un manteau de drap croisé sur la poitrine avec deux rangées de huit boutons

Pièce unique d'après une figurine J.-P. Feigly transformée

France, pompier avec FAMAS, prêt au défilé

Chaque 14 juillet, lors de la fête nationale française, l'Avenue des Champs-Elysées de Paris, voit les sapeurs-pompiers et les marins-pompiers descendre au pas cadencé. Ici, ce sapeur-pompier prêt au défilé est équipé du fusil d'assaut FAMAS et fait partie de la garde du drapeau.

Pièce unique, réalisée à partir d'une figurine J.-P. Feigly

France, pompier en tenue de sortie

Lors des cérémonies officielles, on retrouve également la tenue de sortie. Sur cette tenue de sortie (officier comme homme du rang) sont apposées toutes les distinctions honorifiques. Parfois, on retrouve également sur l'épaule gauche une aiguillette bleu, blanc, rouge avec ferret argent. Il s'agit que d'une ornementation sans rapport avec la fourragère des militaires. La Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris porte l'aguillette rouge témoignage de la Légion d'Honneur qui lui a été remise le 14 juillet 1904 (ne pas confondre aiguillette et fourragère). Source Wikipedia

France, Pompier Communal

En France, plusieurs organisations portent le nom de pompiers. Les pompiers sont au nombre de 249 000 en France, ce nombre comprend :

• Les sapeurs pompiers volontaires qui représentent 79% de ce nombre.
• Les sapeurs pompiers professionnels qui représentent eux 16%
• Les sapeurs pompiers militaires : (le Bataillon des Marins Pompiers de Marseille, la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris)
• Les sapeurs pompiers privé : qui s'occupent de la sécurité incendie dans les aéroports et autres industries qui ont besoin de pompiers spécialisé mais ceux-ci ne portent pas réellement le nom de sapeurs pompiers.

D'autres pompiers ne portent pas officiellement ce titre :

• les militaires des unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC) ;

Cet article ne traite que des pompiers qui interviennent au profit de la population civile.

Le terme de « sapeur-pompier » est souvent utilisé dans un sens englobant tous les acteurs de la sécurité civile au service de la population. (Wikipédia)

Le voilà, l'officier des marins-pompiers de Marseille

Le bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) a été créé par un décret loi du 29 juillet 1939, suite à l'incendie du grand magasin des Nouvelles Galeries. Depuis, la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004 a conforté l'organisation du BMPM dans l'organisation de la sécurité civile française en lui conférant, dans sa zone de compétence, l'ensemble des prérogatives d'un service départemental d'incendie et de secours.

Le pompier de Paris de 1885

En 1885, les pompiers de Paris seront équipés d'un nouveau casque, dont la forme, me sera que très peu modifiée durant le siècle qui suivra. Dès 1887, ce casque équipera les autres corps français. Le cimier était fixé par 8 vis traversant la bombe et visibles de l'extérieur. Déjà, on trouve des casques sans plumet. 10 ans plus tard, en 1895, le système de fixation du cimier est modifié. Celui-ci est fixé par deux vis à l'intérieur de la bombe.

Le porte-drapeau des gardes-pompes de Paris

Le premier corps de pompiers de Paris, appelé « gardes-pompes », est créé en 1716. Ce corps de Gardes Pompes du Roy est mis sous la tutelle du Préfet de Police et dépendant du Ministère de la Guerre.
Six ans plus tard, du Mouriez du Périer reçoit le titre de directeur général des pompes. Les nouveaux gardes-pompes, bien entraînés et équipés, assurent leur mission de service public gratuitement. La précision est importante car jusqu’à présent les interventions des secours étaient payantes. Le 11 mars 1733, pour lutter contre les retards souvent aux conséquences dramatiques, pris dans les déclenchements des alertes et dus à cette obligation de payer, le roi décide que les secours contre l’incendie seront désormais gratuits.

En 1765, le roi Louis XV se préoccupe de la protection des gardes-pompes et recommande l’usage du casque. L’évolution des mœurs et des habitudes prend du temps et l’usage du port du casque ne se répandra que très lentement. La Révolution conservera nombre des dispositions pratiques de l’Ancien Régime qui organisaient les corps de « gardes-pompes ». Seul, le principe d’une hiérarchie basée sur la noblesse disparaît au profit de l’évaluation de la capacité à commander. Le 24 août 1790, est promulguée la loi faisant obligation aux communes de prendre des mesures de protection contre les incendies.

C’est en 1802 que le nom de « pompier » apparaît gravé sur les boutons des Gardes Pompes de Paris.

Ce porte-drapeau est une pièce unique, réalisée sur une reproduction d'un document d'époque, à partir d'une figurine scupltée par la maître Jean-Pierre Feigly.

La cantinière des pompiers français

Elle incarne, avec l'imposant sapeur porte-hache, tout le folklore qui accompagne l'histoire des sapeurs-pompiers. Apparue dans quelques corps dans les années 1830, elle y promènera sa silhouette élégante et souriante, jusqu'aprés la première guerre mondiale.

La cantinière des sapeurs-pompiers, tout comme son homologue des armées, s'emploie à soigner et à réconforter les hommes. Elle a surtout un rôle attractif. L'uniforme restera immuable durant son existence: veste bleue à boutons or ou argent, jupe et pantalon bleus à galons rouges et petit tablier blanc, accompagné du traditionnel tonnelet.

Capitaine d'armes des galères de Marseille

Un collectionneur italien, spécialisé dans les pompiers, m’a demandé de réaliser plusieurs figurines de soldats du feu français, n’existant pas dans le commerce, donc des pièces uniques. J’ai entrepris ces réalisations avec la collaboration de Jean-Pierre Feigly, maître en la matière.

Dernièrement, je lui ai envoyé un capitaine d’armes des galères de Marseille, sous Louis XIV, ancêtre des célèbres marins pompiers actuels de la cité fosséenne